première république de pologne
Selon les historiens polonais, en 1550-1580, 25 % de la population sait lire et écrire, ce qui est un pourcentage exceptionnel en Europe. 1 Par son pourvoi, la République de Pologne demande l’annulation de l’arrêt du Tribunal de première instance des Communautés européennes du 10 juin 2009, Pologne/Commission (T‑257/04, Rec. Après 1540, le calvinisme gagne les membres les plus instruits et les plus engagés de la szlachta qui fondent, avec l'autorisation tacite du roi, une Église luthérienne en Grande Pologne, deux Églises calvinistes en Petite Pologne et en Lituanie (1552). Par ailleurs, en Lituanie, les Polonais s'emparent de Vilnius (octobre). Ces derniers sont en effet l'objet de discriminations, les autorités considérant à plusieurs reprises que le seul moyen d'établir une domination de long terme sur les régions majoritairement orthodoxes du pays est l'assimilation par la conversion au catholicisme[9],[10] . Le roi Jan III Sobieski arrêta l'expansion de l'Empire ottoman lors de la bataille de Vienne. Le territoire de la Pologne correspond sensiblement aux bassins de l'Oder et de la Vistule. La résistance paysanne affaiblit les résultats économiques des coopératives agricoles de production. Données géographiques. Après la capitulation de Varsovie (28 septembre), Russes et Allemands se partagent la Pologne suivant une ligne établie par l'accord Ribbentrop-Molotov (23 août et 28 septembre 1939). Le grain était la principale source d'exportation. Le XVIIe siècle marque le début de la fin de la Pologne. Avec le temps, cependant, il s'est aussi métamorphosé en extrémisme, tournant à l'intolérance, à la rigidité et la naïveté politique, à l'arrogance, et parfois à l'anarchie. La Pologne compte aujourd'hui... La production agricole demeure notable, associant cultures (blé, betterave à sucre, pomme de terre) et élevage (bovins et surtout porcins). Pendant ce temps, l'urbanisation et l'industrie prenaient du retard sur le reste de l'Europe. Ainsi au fil du temps, la noblesse polonaise intègre beaucoup de non-polonais qui font carrière au sein de l'État, se convertissent au catholicisme et se polonisent. Des ports, des greniers, toute une infrastructure, se sont développés sur les berges de la Vistule, et des rivières Pilica, Bug, San, Nida, Wieprz, et du Niémen, utilisées pour expédier le grain vers la Baltique. Ils incluaient aussi des garanties de liberté religieuse sans précédent, stipulées dans l'acte de Confédération de Varsovie de 1573. La droite, battue aux élections présidentielles (novembre 1922), mène la Diète, qui freine le partage des domaines. Le plan d'austérité, entré en vigueur le 1er janvier 1990, entraîne une forte augmentation du chômage et une diminution du pouvoir d'achat. La Pologne perd en outre les terres à l'ouest de l'Odra et la basse Warta. Les « frères polonais » propagent la doctrine antitrinitaire venue d'Italie, prêchée par Socin (catéchisme de Raków) ; avec la Transylvanie, la Pologne est le seul refuge des sociniens. Une autre tentative d'augmentation des prix cause de violentes manifestations ouvrières à Ursus et à Radom (juin 1976), brutalement réprimées. Le redressement économique s'amorcera cependant vers 1740. La déception engendrée par la préservation des grands domaines offre à Piłsudski la chance d'un coup d'État militaire (12-14 mai 1926). La bourgeoisie, soutenue par l'intelligentsia radicale (Jacobins de la Forge Kołłątaj), obtient la réforme des villes. La production annuelle dans la République, était de 120 000 tonnes, dont 6 % était exporté. Mais ce fut son dernier coup d'éclat militaire. À cause de l'aide polonaise aux révoltés hongrois et viennois (octobre 1848), l'état de siège est établi en Galicie à la suite de la défaite de Józef Bem et de Henryk Dembiński. Superficie : 306 190 km2 (soit 0,57 fois la France métropolitaine) Ce phénomène, déterminant pour trois siècles le caractère de l'Etat polonais, le distingua des Etats occidentaux. Le sous-sol fournit du cuivre, du lignite et surtout de la houille, base d'une importante industrie sidérurgique et métallurgique, en haute Silésie. La ville est détruite, la population déportée. L'économie renaît sous l'impulsion de magnats menés par Czartoryski ; ces magnats répandent les idées physiocrates, substituent le cens à la corvée, fondent des manufactures et s'associent à la bourgeoisie. En 1556, le premier collège jésuite a ouvert à Braunsberg (aujourd'hui Braniewo). Les densités diminuent du sud-ouest, en Silésie, vers le nord-est. Entre le XVIe siècle et le XVIIe siècle, la balance commerciale de la République est passée du positif au négatif. Le Grand-duché de Lituanie formait une troisième province. Les plus grands projets ont impliqué des villes entières. Les ouvriers s'organisent en comité de grèves interentreprises (MKS), élisent des délégués, dont Lech Wałęsa. Devant la menace d'une grève illimitée (contre l'avis de L. Wałęsa) et l'accentuation de la violence, le conflit se cristallise autour du projet de loi sur les syndicats (12 décembre). 2. L'école centrale de Varsovie est fermée et les écoles secondaires sont russifiées, la langue polonaise est interdite dans les collèges privés. Ils sont élus pour 5 ans aux élections législatives et peuvent faire seulement 2 mandats. Hostile à cette dernière, l'archevêque Ledóchowski est emprisonné et une commission de colonisation (1886) est chargée d'aider les Allemands à acheter des terres aux Polonais afin de les exproprier. Le statut de 1861, promulgué pour la Galicie, respecte le particularisme polonais. Les patriotes restent partisans de l'indépendance au lieu du loyalisme proposé par Aleksander Wielopolski, chargé par le gouvernement russe de réformer l'administration et le régime scolaire. L'université de Cracovie, restaurée en 1400, participe aux grands débats religieux (Paulus Vladimiri, Jan Ostroróg). Article premier La République de Pologne est le bien commun de tous les citoyens. Bien que la République ait été le plus grand producteur de grain de l'Europe, elle consommait la majeure partie de sa production. La Constituante (qui a adopté la « petite » Constitution du 20 février 1919) entreprend une réforme agraire – 936 000 hectares sont redistribués de 1920 à 1925 –, puis la Constitution du 17 mars 1921, inspirée de la IIIe République française, établit deux chambres élues au suffrage universel, qui désignent le président de la République, lui-même pouvant dissoudre la Diète avec l'accord du Sénat. Les poètes Krasiński, Słowacki, Adam Mickiewicz exaltent le sentiment national. Il lance le mot d'ordre « construisons la Pologne nouvelle » ; le recours aux valeurs nationales s'accompagne d'un certain effort pour renouer le dialogue avec le pays réel. Mouraviev « pacifie » la Lituanie avec une telle violence qu'il est surnommé le Pendeur, et le comte Berg la Pologne (pendaison de Traugutt, 1864). L'élite intellectuelle contribue à développer la conscience nationale dans les masses et plaide pour une société moderne et plus juste. Le socialisme doit être édifié dans un plan triennal (1947-1949) ; désormais, la Pologne s'aligne sur le modèle soviétique sous la surveillance du maréchal Rokossowski, ministre polonais de la Défense nationale jusqu'en 1956. Plus d'une cinquantaine d'autres ont suivi. À cette invasion de la Biélorussie et de la Lituanie s'ajoute la conquête suédoise de la presque totalité du pays grâce à la trahison des nobles. À la nouvelle que l’armée polonaise sera envoyée contre les révolutionnaires de France et de Belgique, l'École des enseignes, conduite par le lieutenant Piotr Wysocki, se révolte (29 novembre 1830) et soulève Varsovie. À l'époque des grandes découvertes, beaucoup d'échanges commerciaux comme le commerce de l'ambre de la Baltique contre les épices et les soieries du monde ottoman venues par la mer Noire, ont perdu de l'importance. La superficie du duché sera agrandie en 1809 d'une grande partie de la Galicie, reprise à l'Autriche. Cette confédération de nobles conduite par Mikołaj Zebrzydowski, voïvode de Cracovie, est défaite mais parvient quand même à mettre fin aux ambitions du monarque qui se lance par la suite dans de désastreuses expéditions militaires contre la Moscovie (reprise de Moscou par Żółkiewski en 1610-1612), la Suède (1621-1629) – dont il revendique la couronne et qui s’empare de la Livonie maritime (trêve d’Altmark, 1629) et contre les Turcs (1620-1621) en Moldavie. L'élite émigrée (environ 10 000 membres de l'intelligentsia s'exilent principalement en France au cours de la « grande émigration ») entretient la résistance, dont Paris est le centre politique et intellectuel. Parmi les plus célèbres, celui de la ville de Zamość, fondé par Jan Zamoyski et conçu par l'architecte italien Bernardo Morando. Dispensé d'hommage par l'empereur Henri II, Boleslas Ier devient le premier roi de Pologne. Le pays est divisé entre partisans d'Auguste II (Confédération de Sandomierz, 1702) et partisans de Stanislas Ier (Confédération de Tarnogród, 1715). La sécurité extérieure est précaire ; elle est dépendante de l'Occident sans être assurée d'une protection suffisante (les accords de Locarno de 1925 passent sous silence la question des frontières polonaises). La révolution russe de 1905 est socialiste et nationale. Conduite par Jan Zamoyski et rassemblée avec le Sénat au sein de la « Confédération de Varsovie », la szlachta parvient, après l'extinction des Jagellons (1572), à faire participer tous les nobles directement à l'élection royale par acclamation. Le retour de la Poméranie et de Gdańsk à la Pologne, à la suite de la signature de la paix perpétuelle de Toruń (1466), assure ainsi un débouché aux blés produits par les Polonais. Cette « thérapie de choc » stoppe l'hyperinflation (585 %) et stabilise le złoty, au prix cependant d'une chute de la production et d'un appauvrissement rapide de la population. L'épanouissement artistique sous Sigismond Ier le Vieux coïncide avec le triomphe de l'humanisme (diffusion de la pensée d'Érasme) et l'exode vers des universités étrangères. Chaque État garde ses lois, son administration, son armée. Pologne; L'auteur vous recommande. En 1618, la population de la République comprend 11,5 millions d'individus, pouvant être répartis à peu près en : En Podolie, Volhynie et Lituanie, les Polonais ethniques (identifiés par la langue polonaise et la religion catholique) étaient une minorité distincte. Ainsi, dans le sillage de l'Union de Lublin, fut conclue en 1596 à Brest l'Union des Églises catholique et orthodoxe de Pologne. Des organisations politiques régionales se développent à partir de castra ou grody (enceintes fortifiées qui permettent aux familles dirigeantes d'exercer le pouvoir). La création de la République des Deux Nations, confirmée par l’union de Lublin en 1569, marque la fin du règne du dernier roi de la dynastie Jagellon Zygmunt II August. Craignant des accords entre puissances, la Pologne signe avec l'Allemagne un pacte de non-agression (1934), ce qui irrite Paris. Les négociations entre le gouvernement et le MKS (30 août) aboutissent à un accord sur les revendications ouvrières ; il est signé à Gdańsk par Jagielski, vice-président du Conseil, et Wałęsa ; il sera repris par les comités de grève de Silésie et de Szczecin. Aujourd'hui, les restes de la forêt de Białowieża constituent la dernière forêt primaire d'Europe. L'autre coup fatal fut porté par l'invasion suédoise de 1655 (soutenue par les troupes du voïvode de Transylvanie Georges II Rákóczi et de Frédéric-Guillaume Ier, électeur de Brandebourg), connu dans l'histoire de la Pologne comme le Déluge. La Pologne est une république parlementaire, le président actuel de la Pologne est Andrzej Duda et son Premier ministre est Beata Szydło. Son pouvoir ainsi raffermi, la szlachta profite alors du développement économique (hausse des prix agricoles) pour agrandir ses métairies et protéger ses privilèges : devant l'exportation massive du blé, elle accroît la rentabilité des exploitations en exigeant l'attachement du paysan à la terre (1496 et 1532) et en le soumettant aux corvées (1520). Son fils, Boleslas Ier le Vaillant (992-1025), rend l'Église de Pologne indépendante de celle de l'Empire en créant l'archevêché métropolitain de Gniezno (1000). C'était alors l'un des plus grands États d'Europe qui, pendant des siècles, résista avec succès aux invasions de l'ordre Teutonique, aux Russes, aux Ottomans et aux Suédois. L'agitation politique et sociale gagne les villes et les campagnes, où les paysans, qui forment les deux tiers de la population, réclament une répartition des terres. Les villes renaissent. Le terme « Pologne » est ordinairement utilisé pour désigner ce régime politique entier. 123 ans d'attente pour voir naître la République de Pologne. 7 000 jeunes émigrés (Jarosław Dąbrowski, Wróblewski) gagnent l'Occident, où certains se battent pour la Commune de Paris. Des navires fluviaux apportaient à Gdańsk du vin et des fruits. La doctrine politique de la République des Deux Nations était le mieux résumé par le grand chancelier et grand hetman de la Couronne, Jan Zamoyski armoiries Jelita ː « Rex regnat et non gubernat » (« Le Roi règne, mais ne gouverne pas »). Une fois élu roi de Pologne, il lutte contre la Réforme en écartant les dissidents des affaires publiques (les « frères polonais » seront persécutés à partir de 1638) et tente d’introduire une monarchie héréditaire en limitant les prérogatives de la Diète au détriment de la noblesse qui se rebelle en 1606-1608, l’accusant de trahir les principes « henriciens » adoptés en 1573. En dépit de la libération des prisonniers politiques (septembre), la répression, plus sélective, se poursuit. Les hommes politiques comptent sur une autonomie éventuelle accordée par le futur vainqueur. Mais Józef Poniatowski, après s'être illustré au cours de la retraite napoléonienne, meurt à Leipzig (1813). Jean III Sobieski prend la tête de l'armée et bat les Turcs à Chocim (1673), puis est élu roi de Pologne (1674-1696). Il termine le conflit avec la Suède (trêve de Sztumska Wieś, près de Gdańsk, 1635), mais ne peut restaurer l'autorité royale. Les jeunes Polonais fréquentent les Universités de Padoue et de Bologne pour le droit, de la Sorbonne pour la théologie, et les centres protestants de Tübingen et de Bâle. Aux élections à la Diète de janvier 1947, le bloc gouvernemental propose une liste unique, qui obtient 90 % des voix, mais se disloque peu après. « Première République de Pologne » redirige ici. Avec l’enseignement jésuite pendant la Contre-Réforme, l'Église catholique regagne de l'influence. Les Radziwiłł, Sapieha, Wiśniowiecki, Czartoryski passent à la réforme. Il résout les problèmes de frontières par des transferts de population ; des Polonais arrivent des régions prises par l'URSS et sont dirigés vers les territoires recouvrés sur l'Allemagne ; des centaines de milliers d'Allemands quittent ces territoires ; à l'est, des Ukrainiens sont déportés en URSS ou rapatriés. La Pologne n'était en fait qu'une partie d'un plus grand ensemble — la République, qui en comprenait principalement deux : La Couronne comprenait deux provinces : La Grande-Pologne (Wielkopolska) et la Petite-Pologne (Małopolska). Elle est prête à accueillir la Réforme, qui s'établit en Prusse, en Courlande, en Livonie. Après des manifestations (13 février, 3 mai, 13 juin, 13 août, 31 août), celle du 10 novembre échoue et permet au général Jaruzelski d'entamer le processus de « normalisation » sans renoncer à la réforme socio-économique annoncée par le IXe Congrès du POUP (14 juillet 1981), mais en évitant l'intervention soviétique. Le lien entre la Lituanie et la Pologne permet renforcement du royaume : la victoire de Ladislas II associé à Vytautas le Grand et de sur les chevaliers Teutoniques à la bataille de Grunwald (15 juillet 1410). Article 3 La République de Pologne est un État unitaire. Jean II Casimir V tente en vain d'obtenir l'abolition du liberum veto, l'établissement d'un impôt permanent et le droit pour le souverain de désigner son successeur. C'était un accord politique et dynastique entre la reine de Pologne, Hedwige d'Anjou (Jadwiga Andegaweńska) et le grand-duc de Lituanie, Jogaila Algirdaitis (Władysław II Jagiełło). Ceux-ci se défendent par le même procédé (banque foncière de Poznań en 1888), le cours des ventes leur devient favorable. La vie culturelle est intense dans les universités (celle de Varsovie est fondée par Potocki en 1816), foyers du libéralisme. La République indépendante de Pologne de 1918 à 1939, 10. Le Premier ministre polonais, M. Kazimierz Marcinkiewicz, a effectué une première visite de travail à Paris le 3 avril. Cracovie et Lwów accueillent des étudiants et des savants polonais venus de Prusse et de Russie. Les exportations satisfaisaient probablement environ 2 % de la demande du grain en Europe de l'Ouest, alimentant 750 000 personnes. Après la paix de Jam Zapolski en 1582, la République avait approximativement 815 000 km2 et une population de 6,5 millions d'habitants. Les Lituaniens, les Biélorusses, les Ukrainiens et les Juifs prennent conscience de leur originalité et commencent à se séparer des Polonais. Ses voisins : la Russie impériale, le Royaume de Prusse et la monarchie des Habsbourg firent subir plusieurs partitions au pays. Les iiie et ive siècles voient l'apogée des fédérations tribales. Après l'entrée à Cracovie, Kościuszko entraîne Varsovie (Jan Kiliński), Wilno (Jakub Jasiński), les 17 et 23 avril 1794. L'Autriche oppose la noblesse à la paysannerie, la Prusse confisque les terres du clergé et de la noblesse au profit du roi et les redistribue à des colons allemands, la Russie oblige les fidèles à accepter la religion orthodoxe. (Quelques sources utilisent encore le terme ancien calqué du latin : palatinat plutôt que voïvodie.). Vers la fin des années 1960, la pénurie des marchandises sur le marché et l'insuffisance des salaires. En 1583, le grand chancelier de la Couronne Jan Zamoyski fonde l'Académie de Zamość où ses enseignants comprennent des Juifs, des Arméniens et des Turcs. Le tsar accorde une réforme agraire (2 mars 1864) pour se rallier le peuple, alors que la noblesse rebelle est déportée ou émigre. Ainsi, le XVIe siècle est considéré comme le Siècle d'or polonais. Article 5 La République de Pologne sauvegarde l'indépendance et l'inviolabilité de son territoire, garantit les La formation des partis politiques, souvent clandestins, et la diffusion du socialisme profitent de la tolérance autrichienne. L'élection de Stanislas Ier avec l'appui du roi de France Louis XV (son gendre) provoque la guerre de la Succession de Pologne et l'intervention de la Russie en faveur d'Auguste III. Des compagnies mixtes de nobles et de bourgeois prospèrent et la bourgeoisie investit dans les entreprises. La noblesse (szlachta) est une classe ouverte caractérisée par une absence de hiérarchie féodale : c'est une masse de chevaliers établis sur leurs terres et de vieilles familles seigneuriales qui participent au gouvernement ; la noblesse est à l'origine des « magnats », terme qui n'apparaît qu'au xvie siècle. La République des Deux Nations (en polonais : Rzeczpospolita Obojga Narodów, en latin : Res Publica Utriusque Nationis, en lituanien : Abiejų tautų respublika), scellée par l'union signée le 1 juillet 1569 à Lublin, était la réunion, au sein d'un même État, de la Pologne (appelée la Couronne) et du grand-duché de Lituanie. Mille ans avant J.-C., les Slaves se séparent en deux groupes linguistiques, occidental et oriental. La grande majorité des internés est libérée, sauf les sept dirigeants de Solidarność et cinq autres leaders de l'ancien KOR (pourtant dissous dès septembre 1981). L'histoire nationale est exaltée par les « chants historiques » du poète Julian Ursyn Niemcewicz. Dès lors, l'insurrection se transforme en résistance légale dirigée de Varsovie par Jan Popławski, fondateur de la Ligue nationale (1886). Le règne des rois de Saxe, Auguste II et Auguste III, est synonyme de la déliquescence de l'Etat que la déstabilisation du système politique mena au bord de l'anarchie. La réserve seigneuriale, exploitée par la corvée des serfs et des salariés, se développe en Podolie en raison des débouchés sur la mer Noire par le Dniestr et le Boug méridional ; elle est très limitée dans les régions montagneuses des Carpates. La corvée s’est alourdie au cours du XVIIe siècle, passant de 26 jours à 312 jours par an pour certaines exploitations. La République comprend principalement quatre nations : Lituaniens, Polonais, Ukrainiens et Biélorusses (les deux derniers se confondaient sous la dénomination de Ruthènes). Le terme partages de la Pologne (en polonais rozbiory Polski) désigne les annexions successives du territoire de la Pologne-Lituanie au XVIIIe siècle (1772, 1793 et 1795) par l' empire de Russie, le royaume de Prusse et l' empire d'Autriche. Jaruzelski crée une instance suprême, le Conseil militaire de salut national (WRON). Spécial Pologne. Son échec disperse les socialistes, qui boycottent la Douma, où ne sont présents que les nationaux-démocrates, dont l'audience grandit et qui deviennent loyalistes, conservateurs, antisémites, tandis que l'Union paysanne agit clandestinement dans les campagnes. À partir de la fin du XVII e siècle, cette union commence à s'effondrer et les États voisins la démembrent progressivement jusqu'à sa disparition totale en 1795. Mais les succès du roi ne relèvent pas le pays de ses ruines. Les deux pays avaient le même statut et étaient liés par un monarque commun, avec une seule élection par la diète commune et une seule monnaie. Cyrankiewicz (ancien socialiste) devient président du Conseil et le restera jusqu'en 1971. On prévoit le transfert des Polonais en Sibérie, une fois l'URSS vaincue. Elle couvrait les territoires actuels de la Pologne, de la Lituanie, de la Biélorussie (alors partie du grand-duché de Lituanie), une grande partie de l'Ukraine, de la Lettonie et l'extrémité ouest de la Russie. Au XVIIIe siècle, la République des Deux Nations, affaiblie par des problèmes internes, fut vulnérable aux influences étrangères. Gierek annonce l'augmentation des bas salaires et le maintien des décisions du 13 décembre. Pour les autres significations, voir, Articles henriciens, Pacta Conventa et Confédération de Varsovie, Stephen Rapawy,The Culmination of Conflict: The Ukrainian-Polish Civil War and the Expulsion of Ukrainians After the Second World War, Columbia University Press, 2016 p.20, Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste, Dernière modification le 2 avril 2021, à 22:37, Confédération de Varsovie du 28 janvier 1573, registre international « Mémoire du monde », Administration de la République des Deux Nations, Union des Églises catholique et orthodoxe de Pologne, Hetmans du royaume de Pologne et du grand-duché de Lituanie, Divisions administratives de la République des Deux Nations, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=République_des_Deux_Nations&oldid=181504883, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Disparition de la République de la carte de l'Europe, des « Cosaques » : nom générique des chevaux-légers, même si ces cavaliers n'étaient pas tous d'origine. La protection douanière, l'ouverture du marché russe, l'assainissement financier (1820-1830), la création d'une banque de Pologne engagent le pays dans la révolution industrielle (charbonnages de Dąbrowa, métallurgie de Varsovie, textiles à Łódź et Żyrardów). Article premier. Le communiste Bierut devient président de la République. C'était une sorte de fédération avant la lettre. L'Académie de Piotr Mohyla fondée en 1632 à Kiev avait modelé son programme sur un collège jésuite local (à l'époque la ville faisait partie de la Couronne). La population passe de 7,5 à 9 millions d'habitants en vingt ans. Les colons allemands, flamands, wallons et juifs stimulent le progrès technique, accélèrent la croissance des villes, développent l'artisanat et le commerce. Une littérature nationale s'affirme dans la seconde moitié du siècle avec Mikołaj Rej considéré comme le père de la littérature polonaise, et Jan Kochanowski, le fondateur de la poésie lyrique en Pologne. p. II‑1545, ci‑après l’«arrêt attaqué»), par lequel celui-ci a rejeté son recours tendant à l’annulation des articles 3 et 4, paragraphes 3 et 5, huitième tiret, du règlement (CE) n o 1972/2003 de la Commission, … À la fin de cette période dite (Potop), la Pologne est ruinée : toutes les villes, sauf Lwów, ont été pillées, la population a diminué de 30 %, les champs sont en friche, le commerce arrêté (200 000 tonnes en 1618, 1 980 tonnes en 1659). Les Polonais reconstituent en France un gouvernement dirigé par Władysław Sikorski, et luttent auprès de l'armée française. D'importants remaniements valorisent le « clan » Gomułka-maréchal Spychalski et les partisans du général Moczar (ministre de l'Intérieur), à l'origine des procès contre les manifestants. (À partir du XVIIIe siècle, les autorités tsaristes eurent une attitude hostile envers les uniates, et l'Église fut formellement interdite. Grâce à la bienveillance du chancelier Caprivi (1890-1894), ils consolident ces résultats. Ayant maté la révolte des bourgeois des villes, il se fait couronner roi de Pologne en 1320. L'extension systématique du servage en Ukraine au profit d'une nouvelle aristocratie polonisée (Wiśniowiecki, Ostrogski) provoque la révolte des cosaques Zaporogues conduits par Bogdan Khmelnitski (1648). La collégialité des organes fondamentaux de l'administration est généralisée, cependant que la prédominance des institutions centrales du parti s'accentue. Dès le début de l'occupation allemande, les Juifs sont regroupés dans des ghettos, dont la fermeture est décidée au milieu de l'année 1940. Aussi, le prix des épices de l'Est était, en Pologne, souvent plus bas que dans les ports de l'Ouest, ce qui a permis le développement d'une cuisine polonaise spécifique, mélange d'influences d'Occident et d'Orient. Une centaine de personnes trouve la mort. Il ramène une paix honorable (Polanowo, 1634) à l'issue de la guerre contre Moscou. Un parti ouvrier est fondé en Galicie (1879). De 1000 à 400 avant J.-C., grâce à l'absence d'invasion étrangère, les caractéristiques sont uniformes (architecture en bois, agriculture archaïque), mais à celles-ci s'ajoutent, entre 600 et 200 avant J.-C., les traits de la civilisation poméranienne (urnes funéraires à visage) qui naît du contact avec les peuples voisins ou les envahisseurs (Baltes, Celtes, Germains, Scytho-Sarmates). "Nous n'acceptons pas les attaques contre ce qui est sacré. Le système politique de la République était vulnérable aux interventions venant de l'extérieur. Dès la fin du siècle, le catholicisme, soutenu par le nouveau roi Sigismond III Vasa (1587-1632) reconquiert son influence. Après sa défaite et sa mort à Varna, le règne de Casimir IV (1445-1492) est marqué par la victoire de la Pologne sur l'ordre des chevaliers Teutoniques à l'issue de la guerre de Treize ans (1454-1466). L'organisation de la société permet d'exploiter les richesses naturelles.
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